Saturday, February 18, 2006

Go, Live and Become… Radu Mihaleanu’s Best Friend


INTERVIEW
Go, Live and Become… Radu Mihaleanu’s Best Friend
Lionel Abelanski (above), star of Train of Life, a film about which I wrote over fifty pages of my senior year honors thesis, introduced me to the director of the film, Radu Mihaleanu, a Romanian-born French director whose latest film, Go, Live and Become (Va, Vis et Deviens) was recently a big hit in France and has been winning prizes at film festivals all over the world, including this year’s Berlinale. I met Radu at a café on the Champs-Elysées to discuss Train of Life, Go, Live and Become and, of course, the state of contemporary French cinema.
« Il y a beaucoup plus de façons de faire du cinéma. Dans les années 60, il y avait la Nouvelle Vague et le grand cinéma commercial. Il n’y avait que deux cinémas. C’est simple. Aujourd’hui en France, il y a beaucoup de types de cinémas. Il y a de plus en plus la grande comédie nationale. Qu’on appelle Brice de Nice, tous les grands comiques de la télé qui font du cinéma commercial, presque de la télévision mais pour le cinéma. C’est un mélange entre télévision et cinéma et qui marche le plus souvent qu’en France. Ils sortent à l’étranger très difficilement, parce que c’est des blagues très nationales, très français. Il y a des grands films maintenant aussi très commerciaux, un peu internationaux, comme les films de Jeunet, de Kassovitz, des films comme ça… qui est un sorte de cinéma américain. Si on doit faire ça, si on doit ouvrir le financement français … Ce cinéma-là qui est une sorte d’imitation du cinéma américain qui normalement marche pas mal et sur le territoire national et international, mais c’est en français. Il y a un petit peu de films en anglais, comme Man to Man et autres qui sont pareils…c’est pas du cinéma américain parce qu’il n’y a pas toutes les règles des Blockbusters américains, c’est un peu plus européen, mais c’est en anglais pour que le marché soit plus vaste et avec des stars internationaux anglophones. François Ozon, Besson, qui fait beaucoup de films en anglais avec Jet Li ou des acteurs internationaux…Après on a un autre cinéma qui est le cinéma entre commercial et d’auteur qui est des films à des budgets de 5 million euros et qui est des auteurs entre les deux, Agnès Jaoui, Olivier Assayas, Ozon, etc. … Ce ne sont pas des films d’auteur durs…Et après il y a toujours le cinéma d’auteur, la nouvelle vague…petits budgets…Aujourd’hui il y a quasiment plus de différence entre homme et femme, Agnès Jaoui, Catherine Breillat, aujourd’hui, un bon point pour la France, on ne fait plus la différence quand on finance un film, c’est assez égalitaire…Il n’y a pas autant que femmes qui demandent réalisation…Il y a beaucoup de femmes. C’est un cinéma très varié.Il y a beaucoup de tendances dont on peut juger bonnes, moins bonnes…Mais, il y a toutes sortes de cinéma pour tous publics. Et ça on garde le grand combat, la diversité culturelle, je trouve que c’est une bonne image de la diversité culturelle. »

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